mercredi 31 mai 2017

Les ados ; pancakes au levain et lait ribot


Mes ados rêvent d'ailleurs, les ados rêvent, toujours.
La Chine, l'Inde, l'Amérique du sud, l'Afrique, elles la laissent à leurs aînés. 
Leur ailleurs est le plus souvent outre-Atlantique, tout rempli de soleil, de chaleur écrasante, d'élèves en toges, de sirènes de police, de festivals de pop bariolés, de bagels au cream cheese, de toasts à l’avocat et de petits déjeuners parfaits, abondants, des assiettes de pancakes ruisselantes de sirop d'érable. 
Le quotidien fantasmé d'autres ados, là-bas, de l'autre coté de l'eau. Qui rêvent peut-être, espérons le, de séjours romantiques à l'ombre de la Tour Eiffel.

Alors voilà une recette simple (pour peu qu'on héberge un levain chez soi), parfaite de surcroit pour réveiller le levain de temps en temps entre deux fournées. Je l'ai trouvée ici, et j'ai juste remplacé le lait par du lait ribot. On obtient des pancakes incroyablement gonflés et moelleux, qui se gardent sans problème plusieurs jours.

Pancakes au levain
  • 180 g de levain actif (rafraîchi la veille)
  • 155 g de farine T45
  • 240 ml de lait ribot
  • 1 cs d'huile
  • 1 œuf
  • 1/2 cc de sel
  • 2 cs de sucre
  • 1 cc de bicarbonate de soude
  • 1 cc d'extrait de vanille (optionnel)
La veille: rafraîchir 2 CS de levain de 100g de farine T65 et 100g d’eau.

Le lendemain matin: dans un grand bol, mélanger le lait à température ambiante, la farine et 180g de levain.
Laisser reposer pendant environ 30 minutes.
Ajouter l'huile, l’œuf battu, le sel, le sucre et le bicarbonate. Mélanger sans trop insister. Il n'est pas nécessaire de faire un mélange parfait.
Faire chauffer une poêle antiadhésive et la graisser légèrement.
Verser quelques louchées dans la poêle, à bonne distance les unes des autres, et laisser cuire à feu moyen environ 2 minutes. Retourner délicatement chaque pancake et laisser cuire environ 1 minute sur l'autre face.
Servir avec du sirop d’érable ou du Golden Syrup, des fruits frais, ou pourquoi pas des œufs et du bacon.


mardi 16 mai 2017

Colombages et tarte normande


Un petit tour dans les collines vertes de Normandie, une petite ville  à colombages avec sa grande halle au haut toit de tuiles plates. Un joli resto un peu froid, plutôt bon, menu normand, abondant. Si proche de Paris, et pourtant un autre monde déjà. Tout parait si tranquille.

Fin de repas sur une tarte normande. Parfumée au rhum. Pas mal.

La mienne était meilleure. Et parfumée au calva, comme il se doit.


Tarte normande

Pâte sucrée
  • 200g de farine pâtissière (T 45 ou T55)
  • 80g de sucre glace tamisé
  • 25g de poudre d’amandes
  • 1 pincée de sel
  • 120g de beurre très froid, coupé en morceaux
  • 1 œuf, battu en omelette
(on n’en utilise que la moitié ; on peut congeler le reste pour un usage ultérieur ou quelques petites  tartelettes à la rhubarbe par exemple)

Appareil à crème prise
  • 1 oeuf entier + 1 jaune
  • 250g de crème fleurette
  • 50g de sucre
  • 2 cs de calvados
  • Environ 4 pommes à cuire (selon grosseur)
La veille, préparer la pâte sucrée : dans un bol, mélanger la farine, le sucre glace, la poudre d’amandes et la pincée de sel. Ajouter le beurre froid en morceaux, et sabler du bout des doigts jusqu’à ce qu’il ne reste plus de gros morceaux de beurre. Ajouter l’œuf battu et ramasser la pâte avec les mains sans la pétrir, jusqu’à ce qu’elle forme une boule à peu près homogène (éviter de trop travailler la pâte, sans quoi elle se rétracterait à la cuisson). Aplatir la boule de pâte, l’envelopper de film plastique, et l’entreposer une nuit au réfrigérateur (ou au moins une heure).

Le lendemain, étaler la pâte au rouleau entre deux feuilles de papier sulfurisé légèrement farinées. Remettre la pâte étalée au réfrigérateur 20 minutes pour la raffermir un peu. Oter les feuilles de papier et foncer le, en pressant bien avec les doigts pour chasser tout l’air. Ôter l’excédent de pâte. Piquer la pâte avec une fourchette et la réserver au moins 30 minutes au réfrigérateur. 

Préparer l’appareil à crème prise : mélanger les œufs et le sucre. Mouiller avec la crème. Parfumer avec le calvados. Réserver.

Découper les pommes en gros quartiers et citronner pour éviter l'oxydation. Disposer les quartiers de pommes sur la tarte. Répartir l'appareil à crème prise sur les pommes. Saupoudrer d’un peu de sucre en poudre.

Enfourner à 170°C pendant 45 minutes. Déguster tiède.

Recette inspirée de celle de Chef Simon  (à part la pâte sucrée)


vendredi 5 mai 2017

#resist ; tartelettes à la rhubarbe


Silence
J’aspire au silence
Juste aller voter, dans le calme
Ne plus l’entendre, elle, ses vociférations, la mauvaise foi, la haine de l’autre

Et retourner pour un temps aux simples plaisirs acidulés – pause tartelettes, merci Darya

Tartelettes à la rhubarbe
pour 4 tartelettes individuelles

Pâte sucrée
  • 200g de farine pâtissière (T 45 ou T55)
  • 80g de sucre glace tamisé
  • 25g de poudre d’amandes
  • 1 pincée de sel
  • 120g de beurre très froid, coupé en morceaux
  • 1 œuf, battu en omelette
(on n’en utilise que la moitié ; on peut congeler le reste pour un usage ultérieur ou doubler les quantités de rhubarbe pour obtenir 8 tartelettes ou une grande tarte, une tarte aux fraises par exemple)


Garniture

  • 3 tiges de rhubarbe pas trop grosses, lavées et coupées en morceaux
  • 3CS de sucre (ou un peu plus) + 2 CC pour saupoudrer la tarte à la fin
  • 4 CC de poudre d’amandes

La veille, préparer la pâte sucrée : dans un bol, mélanger la farine, le sucre glace, la poudre d’amandes et la pincée de sel. Ajouter le beurre froid en morceaux, et sabler du bout des doigts jusqu’à ce qu’il ne reste plus de gros morceaux de beurre. Ajouter l’œuf battu et ramasser la pâte avec les mains sans la pétrir, jusqu’à ce qu’elle forme une boule à peu près homogène (éviter de trop travailler la pâte, sans quoi elle se rétracterait à la cuisson). Aplatir la boule de pâte, l’envelopper de film plastique, et l’entreposer une nuit au réfrigérateur (ou au moins une heure).

Le lendemain, étaler la pâte au rouleau entre deux feuilles de papier sulfurisé légèrement farinées. Remettre la pâte étalée au réfrigérateur 20 minutes pour la raffermir un peu. Oter les feuilles de papier et couper des morceaux de pâte de la taille de chaque moule. Foncer chaque moule, en pressant bien avec les doigts pour chasser tout l’air. Ôter l’excédent de pâte. Piquer la pâte avec une fourchette et la réserver au moins 30 minutes au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 160°C (chaleur tournante). Découper des disques de papier sulfurisé, les poser sur chaque tartelette, et ajouter des poids (j’utilise des petits galets ronds, ramassés à Belle-Ile). Cuire la pâte à blanc pendant 20 minutes. Ôter les poids et laisser refroidir avant de garnir.

Préparer la garniture : déposer les morceaux de rhubarbe dans une passoire au-dessus d’un bol, poudrer de sucre, et laisser reposer au moins 2 heures, afin d’extraire un peu du jus de la rhubarbe. (note : Darya utilise 3 CS de sucre, les tartelettes étaient à peine sucrées – personnellement j’aime bien, mais c’est un peu austère. A mon avis on peut doubler la quantité de sucre)

Préchauffer le four à 180°C. Tapisser chaque coque de tartelette cuite d’une cuiller à soupe rase de poudre d’amandes. Disposer les morceaux de rhubarbe au-dessus, en tassant au maximum, car la rhubarbe va réduire à la cuisson. Cuire environ 25 minutes, ôter du four, et poudrer immédiatement d’un fin voile de sucre. Laisser tiédir ou refroidir avant de déguster.
Se régaler.

Et encore merci à Greenpeace pour leur action de ce matin.


Crédit Photo Jacques Demarthon/AFP