mardi 26 mai 2015

Ces petits moments – à l’heure de l’apéro – saucisson brioché


Le train du soir, en mode apéro d’anniversaire. Pas le même, plus confidentiel (il en manquait quelques-uns hélas, qui avaient raté le train), mais tout aussi joyeux.

Ne pas se laisser bouffer complètement par le boulot, essayer de trouver quelques instants de pause, c’est le but du moment (plus ou moins atteint, hum, disons plutôt moins).

Evoqué maintes et maintes fois comme un plat de pique-nique ferroviaire idéal, embelli des souvenirs croustillants, fondants et parfumés des uns et des autres, j’ai fini par le faire ce saucisson brioché mythique.


Il était, disons, un peu trop gonflé, façon coussin plutôt que polochon (la prochaine fois je le ferai dans un moule je pense), mais dans l’ensemble tout à fait honorable. Je crois. Dévoré en nettement moins de temps qu’il ne faut pour le faire. Et accompagné d’un Zinfandel californien Dancing Bull 2011 parfaitement capiteux qui lui allait comme un gant. Un petit goût de revenez-y.

(merci à Catherine, Séverine et Stéphanie pour les photos)


Saucisson brioché

1 beau saucisson pistaché à cuire

Pâte à brioche
  • 350g de farine T45
  • 4 œufs bien froids
  • 1 cc de sel (1 cc)
  • 1 cs de sucre de sucre
  • 21g de levure de boulanger fraiche
  • 220g de beurre à température ambiante, coupé en morceaux
  • 1 œuf pour la dorure

Mettre 350 g de farine T 45 dans la cuve du robot (ou sur le plan de travail), faire un puits et déposer 4 œufs bien froids. Ajouter autour, en formant un triangle, 8 g de sel, 45 g de sucre en poudre et 21 g de levure de boulanger fraîche (les trois ingrédients doivent être bien séparés). Pétrir pendant 10 à 15 minutes.

Incorporer 220 g de beurre coupé en morceaux (par petites quantités), pétrir pendant une dizaine de minutes - la pâte doit se décoller du bol ou ne plus coller aux mains (quand je la fais, la pâte reste très collante, il faut vraiment que je trouve de la bonne T45. Mais ce n’est pas très grave : après réfrigération, la pâte est plus dure et relativement facile à travailler. Ne rajoutez pas de farine, j’ai essayé, elle est moins bonne).

Laisser la pâte reposer pendant 30 minutes. La déposer sur le plan de travail fariné et faire deux rabats pour la rendre un peu plus ferme et y incorporer de l’air avant de la bouler. Faire une boule, la mettre dans un saladier légèrement fariné, couvrir de film alimentaire au contact et mettre au frigo pendant au moins 3 heures (je l’ai laissée 12 heures cette fois-ci, elle était parfaite).
Cuire le saucisson dans de l’eau bouillante frémissante pendant 30 minutes. Laisser légèrement tiédir puis ôter la peau.  Laisser refroidir.

Sortir la pâte du réfrigérateur 15 minutes à l’avance pour la ramollir un peu.

Sur le plan de travail fariné, étaler la pâte au rouleau en un grand rectangle (si elle est trop collante, on peut l’étaler entre deux feuilles de papier sulfurisé farinées). Poser le saucisson au milieu. Découper la pâte en un grand rectangle autour du saucisson (vous aurez des chutes que vous pourrez utiliser pour la décoration et quelques petites brioches individuelles). Replier la pâte sur le saucisson à chaque extrémité, puis refermer la pâte de chaque côté. Bien fermer la « couture » en pinçant avec les doigts.

Poser la brioche sur une plaque couverte de papier sulfurisé, « couture » au-dessous. Décorer éventuellement avec les chutes de pâte. Laisser lever sous un linge pendant 1 heure environ.

Préchauffer le four à 180°C.

Dorer la brioche à l’œuf battu, au pinceau. Enfourner pour environ 25-30 minutes, jusqu’à ce que la brioche soit bien dorée.

Débarrasser sur une grille et laisser tiédir.


vendredi 22 mai 2015

Ces petits moments – petit dej d’anniversaire

Certains matins commencent mieux que d’autres.




Réveil en douceur dans le salon roulant du 3ème wagon en haut, les effluves du café dissipant la torpeur. Valse des assiettes en carton, café, jus d’orange et plateau de viennoiseries à volonté. Il y en avait assez pour tout le wagon. Départ timide d’un «Joyeux Anniversaire Catherine », terminé bien plus gaillardement à voix fausses. Cadeaux et exclamations.


Joyeux anniversaire Catherine, qu’il y en ait beaucoup d’autres.